Qui est Saint Dominique Savio?
Comment résumer en quelques lignes la vie de Saint Dominique Savio, né le 02 avril 1842 et décédé le 09 mars 1857 à Turin, en Italie alors qu’il n’a pas encore quinze (15) ans.Une vie si courte, et pourtant si dense. Une vie totalement orientée vers le désir de la Sainteté, qu’il confia à Don Bosco, son maître et confesseur, lors d’une de leurs nombreuses rencontres.
Une vie exemplaire qui trouve d’abord ses racines dans la vie de sa famille. Deuxième (2ème) d’une famille de dix (10) enfants, ses parents, très tôt, lui apprennent à prier. Dès son plus jeune âge, il s’arrête régulièrement dans l’Église de son village pour prier. Il reçoit l’Eucharistie pour la toute première (1ère) fois à l’âge de sept (7) ans et fréquente très régulièrement le Sacrement de Pénitence. D’ailleurs le jour de sa Première (1ère) Communion, il écrit des résolutions dans son livre de piété. Elles vont guider sa vie. Voici ce qu’il écrivit : “Résolutions prises par moi, Dominique SAVIO, l’an 1849, quand j’ai fait ma Première.
Communion à l’âge de sept (7) ans :
- Je me confesserai souvent, et je communierai toutes les fois que mon confesseur me le permetttra.
- Je veux sanctifier les jours de fête.
- Mes amis seront Jésus et Marie.
- La mort, mais pas de péchés.”
Malgré une santé fragile, il désire étudier le latin et devenir prêtre. Sa vie spirituelle est le fruit de son rayonnement personnel. La dévotion de Dominique SAVIO envers la mère de Dieu est très grande. Aussi, il n’hésite pas, lorsque certains de ses camarades ont soif de vengeance ou de violence, à s’interposer pacifiquement au nom de Jésus pour que des âmes soient gagnées.
En 1854, avec quelques amis, il crée « La Compagnie de l’Immaculée Conception » en l’honneur de la Vierge Marie. Affaibli par la maladie, en proie à des grandes souffrances, sachant l’heure de sa mort toute proche, il demande à son père : « Papa, il serait bon maintenant de consulter le médecin de l’âme. Je désire me confesser et communier. » On était au soir du 9 mars 1857. Il avait reçu tous les secours de notre sainte religion. Ensuite il sembla réfléchir à une chose très importante. Mais bientôt, il dit d’une voix claire et joyeuse : Adieu, mon cher papa, adieu !… Oh ! que c’est beau ce que je vois… !
Voici ce que déclarera Pie XII à son sujet : « l’Église met Dominique SAVIO sur les autels pour qu’il devienne le Patron et le modèle des jeunes dans l’Église… A un âge aussi tendre, on découvre avec stupeur les voies merveilleuses de la grâce divine. »
Synthèse réalisée par Philippe NEEL (à partir du Site : « Les Amis de Saint Dominique SAVIO ».)